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Le spam est un message électronique non sollicité ayant pour mission d’inciter les destinataires à cliquer sur un lien ou à susciter l’intérêt des produits qui y sont proposés. Très polluant, ce courrier indésirable peut véhiculer différentes sortes de cyber-attaques : virus, vers, chevaux de Troie, déni de service, phishing, etc. Même si le spamming est interdit par la loi en France mais également dans d’autres pays, les pirates n’hésitent pas à passer outre la loi en vigueur pour gagner de l’argent. Mais cette activité est-elle rentable ou pas ? Des chercheurs américains nous répondent après avoir mené une étude minutieuse.
Les recettes et les dépenses d’une campagne de spamming
D’après les chercheurs américains originaires de Californie et de San Diego, la valeur économique d’une campagne de spam est élevée même si la réponse obtenue est assez maigre. Après avoir mené une vaste enquête, ils ont conclu que les spammeurs obtiennent une réponse sur 12,5 millions d’e-mails non sollicités envoyés.
Ces scientifiques ont décidé de pirater un important réseau de botnets contenant près de 76 000 ordinateurs afin de lancer deux fausses campagnes de spamming pendant 26 jours. Deux types de courriers électroniques non sollicités ont été envoyés dont l’un invite les destinataires à acheter des produits à base de plantes contre la baisse de libido sur un site pharmaceutique bidon.
L’envoi de 350 millions de spams par les chercheurs américains a abouti à 28 achats. Avec un taux de réussite de 0,00001%, les spammeurs auraient donc gagné 2 230 euros en 26 jours, soit environ 80 euros de revenu journalier. Pour un réseau de botnest comportant plusieurs millions d’ordinateurs, il est probable que les spammeurs peuvent gagner 5 700 euros de revenus journaliers, soit au-delà de deux millions d’euros par an.
Même si les revenus entrant dans le portefeuille des spammeurs sont conséquents, le taux de rentabilité du spamming est largement inférieur à celui d’une campagne légitime. Les pirates devront également prendre en compte plusieurs charges comme l’acquisition d’une base de données d’adresses électroniques, l’achat de noms de domaine et la création des sites factices utilisés.
D’après les scientifiques américains, le spammeur devra dépenser près de 65 euros pour pouvoir envoyer un million de spams. Pour 350 millions de courriers électroniques indésirables donc, il devra disposer d’un fond de 20 500 euros.
Le spam et son efficacité commerciale
La campagne de spamming est certes illégale mais son efficacité n’est pas contestable. Le résultat obtenu par les chercheurs l’a largement prouvé. La filière pharmaceutique fait partie des domaines rentables pour les spammeurs. Même si parmi les millions de spams envoyés via des faux sites Internet, certains ont été bloqués, happés par les filtres anti-spam ou ignorés par les personnes sollicitées, un nombre limité a fait quand même l’objet d’une suite favorable. En conclusion, une campagne de spamming réalisée à une échelle importante et menée dans n’importe quel pays du monde entier peut être vraiment rentable.
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