Les spams et les virus dans la guerre en Ukraine

Depuis plusieurs semaines, le monde assiste à l’invasion de l’Ukraine par les troupes militaires russes. Mais il faut savoir qu’une guerre n’est pas seulement un ensemble de batailles et de bombardements. Il se déroule aussi des batailles que vous ne pouvez pas voir sur les chaines de télévision ou sur les réseaux sociaux. Il s’agit des attaques informatiques. Elles consistent à faire usage de plusieurs outils comme les virus et les spams pour déstabiliser l’adversaire. À travers cet article, vous allez découvrir la participation de ces méthodes au cours de la guerre.

Les spams et les virus, que doit-on savoir.

Les spams sont des emails non désirés envoyés par des personnes mal intentionnées à des particuliers ou professionnels. Le but de cette méthode est de polluer les boîtes de réception. Ils ont pour mission de faire perdre du temps à l’utilisateur, récupérer des informations sensibles. De plus, ils peuvent représenter des risques informatiques et exposer ce dernier aux cybercriminels. À tout cela, il faut ajouter le stress qu’ils procurent aux utilisateurs qui se sentent oppressés.

Les virus quant à eux, sont des programmes informatiques malveillants. Ils sont utilisés pour perturber le fonctionnement normal de tout un système informatique sans éveiller les soupçons de l’utilisateur. Ils sont dangereux car ils peuvent se répliquer et se répandre à travers tous les ordinateurs auxquels ils ont accès.

L’utilisation des virus et des spams dans la guerre en Ukraine

Depuis le début de la guerre en Ukraine, on assiste à plusieurs vagues d’attaques informatiques dans les deux camps.

L’utilisation de faux sites parasités par des virus

Il a été observé en Ukraine, l’apparition de plusieurs sites malveillants. En effet, il s’agit de copies conformes de certains sites importants qui sont utilisés au quotidien par des milliers d’internautes. Ce sont généralement des sites qui offrent des services indispensables au public. Ils trompent la vigilance des utilisateurs et diffusent sur leurs ordinateurs des logiciels dangereux. Ces attaques ont pour but de paralyser les services publics, et aussi certains sites du gouvernement.

Des logiciels malveillants détectés

Au cours de cette guerre, plusieurs logiciels dangereux ont été détectés sur la majorité des ordinateurs en Ukraine. Il s’agit de virus améliorés qui possèdent des certificats électroniques légitimes. À l’aide de ces certificats, ils peuvent s’installer sur l’ordinateur sans être détectés par les différents antivirus et sans éveiller l’attention de l’utilisateur. Ainsi, ces logiciels peuvent infecter toutes les informations de l’ordinateur, effacer des données importantes. De plus, certains arrivent à rendre complètement inutilisables les ordinateurs infectés.

L’utilisation des spams qui diffusent des virus nommés chevaux de Troie

Deux grosses campagnes de spam ont été observées depuis le début de la guerre.

– La première campagne a eu pour cible principale les organisations et les secteurs de fabrication de plusieurs entreprises. Ces virus se présentent ici sous la forme d’une enquête urgente sur la guerre en cours. Dès que l’utilisateur valide la demande, le virus s’installe en mettant en avant des méthodes ingénieuses pour détourner l’attention du propriétaire. Ces virus ont pour but d’exfiltrer des données importantes présentes sur l’ordinateur.

– La deuxième vague de ce virus utilise une technique ingénieuse. Elle se fait passer pour un distributeur d’équipements médicaux nécessaires pour lutter contre la crise sanitaire mondiale. Elle demande alors aux entreprises d’annuler temporairement leurs commandes à cause de la guerre en Ukraine. Une fois que l’entreprise ciblée valide cette demande, le virus se répand sur tous les postes. Il peut alors s’emparer des informations importantes.

Les attaques informatiques qui existent de tout temps sont des armes redoutables trouvant l’occasion de s’intensifier davantage encore en période de guerres pour déstabiliser ses adversaires. La sensibilisation et la vigilance humaine ainsi que l’utilisation d’outils de protections informatiques demeurent cruciaux.