Ingénierie sociale ou social engineering : Nouvelles formes d’attaques
Définition de l’ingénierie sociale
L’ingénierie sociale est une technique utilisée par les cybercriminels pour manipuler les individus et les inciter à divulguer des informations confidentielles ou à effectuer des actions indésirables. Elle exploite les aspects psychologiques et sociaux pour tromper les gens et contourner les mesures de sécurité. Le social engineering peut prendre différentes formes, telles que des appels téléphoniques frauduleux ou des e-mails de phishing.
Quels sont les exemples d’attaques d’ingénierie sociale ?
Les exemples d’attaques d’ingénierie sociale comprennent le phishing, où les attaquants envoient de faux e-mails ou créent de faux sites web pour inciter les utilisateurs à divulguer leurs informations d’identification ou leurs données sensibles. Les attaques de spearphishing sont également fréquentes, où les cybercriminels personnalisent leurs messages pour cibler des individus spécifiques. D’autres exemples incluent l’usurpation d’identité, les appels téléphoniques frauduleux se faisant passer pour des employés ou des autorités, et l’exploitation de la confiance ou de l’urgence pour obtenir des informations.
Quels sont les exemples d’attaques d’ingénierie sociale ?
Les attaques d’ingénierie sociale sont des techniques utilisées par les cybercriminels pour tromper les individus et obtenir des informations sensibles ou un accès non autorisé à des systèmes informatiques.
- Phishing : C’est l’une des attaques d’ingénierie sociale les plus répandues. Les attaquants envoient des e-mails, des messages instantanés ou des messages texte qui semblent provenir de sources légitimes (comme une banque, un collègue ou un service en ligne) pour inciter la victime à divulguer des informations personnelles, telles que des identifiants de connexion.
- Spear-Phishing : Cette variante du phishing cible des individus ou des organisations spécifiques. Les pirates utilisent des informations sur la cible, telles que son nom, son poste et ses intérêts, pour personnaliser leurs attaques et les rendre plus convaincantes.
- Vishing : Il s’agit d’une attaque de phishing vocale. Les attaquants utilisent des appels téléphoniques pour se faire passer pour des personnes de confiance, comme des agents de support technique, et incitent les victimes à divulguer des informations sensibles.
- Smishing : Cette attaque utilise des messages texte pour tromper les victimes. Les messages peuvent contenir des liens malveillants ou demander aux destinataires d’appeler un numéro frauduleux.
- Pretexting : Les attaquants inventent un scénario ou un prétexte pour obtenir des informations d’une personne. Cela pourrait inclure des demandes d’informations confidentielles sous le couvert d’une enquête ou d’une situation d’urgence.
- Quid Pro Quo : Les hackers proposent un service en échange d’informations sensibles. Par exemple, un pirate pourrait se faire passer pour un informaticien et offrir de résoudre un problème informatique en échange de l’accès à un compte.
- Pharming : il s’agit d’une technique d’attaque qui vise à rediriger le trafic d’un site web légitime vers un site web malveillant sans que l’utilisateur ne s’en rende compte. Contrairement à l’attaque de phishing, qui repose sur la tromperie des utilisateurs pour obtenir leurs informations sensibles, l’attaque pharming cible directement les systèmes informatiques et les serveurs DNS (Domain Name System) pour manipuler les requêtes DNS et rediriger les utilisateurs vers des sites frauduleux.
- Watering Hole ou attaque du trou d’eau est une technique d’attaque ciblée dans laquelle les attaquants compromettent un site web légitime fréquemment visité par leur cible. L’objectif est d’infecter les visiteurs de ce site web, qui sont souvent des employés.
- Whaling : Une attaque de « whaling », également appelée « attaque au harponnage », est une variante de l’attaque de phishing qui cible spécifiquement des individus ou des entités de haut niveau au sein d’une organisation, tels que les dirigeants, les cadres supérieurs, les directeurs financiers. Contrairement au phishing traditionnel qui vise un large public, le whaling se concentre sur des proies de grande valeur.
Quelles sont les techniques utilisées dans l’ingénierie sociale ?
Les techniques couramment utilisées en social engineering comprennent la manipulation émotionnelle, l’usurpation d’identité, la création de faux scénarios d’urgence, la collecte d’informations via des réseaux sociaux, la création de faux sites web ou de faux formulaires pour collecter des informations, et l’utilisation de l’autorité ou de la confiance pour obtenir des données sensibles.
Comment reconnaître une tentative d’ingénierie sociale ?
Pour reconnaître une tentative d’ingénierie sociale, il est important d’être vigilant et de prêter attention à certains signes. Cela peut inclure des demandes inhabituelles ou urgentes d’informations confidentielles, des erreurs de grammaire ou d’orthographe dans les e-mails, des appels téléphoniques non sollicités demandant des informations personnelles, des URL suspectes dans les e-mails, ou encore des demandes d’argent ou de transfert de fonds inattendues.
Comment les entreprises peuvent-elles se protéger?
Les entreprises peuvent mettre en place plusieurs mesures pour se protéger et réduire les risques d’attaques d’ingénierie sociale. Voici quelques bonnes pratiques :
- Sensibilisation et formation : Sensibilisez régulièrement vos employés aux techniques d’ingénierie sociale, aux risques associés et aux bonnes pratiques de sécurité. Organisez des sessions de formation et des simulations d’attaques d’ingénierie sociale pour renforcer la vigilance de vos employés.
- Politiques de sécurité : Élaborez et mettez en œuvre des politiques de sécurité informatique qui incluent des procédures strictes pour la gestion des informations sensibles, l’accès aux données, l’authentification et la vérification des identités.
- Utilisation d’outils de sécurité : Adoptez des solutions de sécurité avancées comme Mailsafe d’Altospam qui permet de détecter des intrusions et bloquer les attaques d’ingénierie sociale.
- Authentification à deux facteurs : Mettez en place l’authentification à deux facteurs (2FA) pour les comptes sensibles afin d’ajouter une couche supplémentaire de sécurité. Cela rend plus difficile pour les attaquants d’accéder aux informations même s’ils réussissent à obtenir des identifiants.
- Vérification des demandes suspectes : Enseignez à vos employés à vérifier l’authenticité des demandes d’informations sensibles ou d’actions inhabituelles. Encouragez-les à vérifier l’identité des personnes qui demandent des informations par téléphone, e-mail ou autre moyen de communication.
- Surveillance et détection des activités suspectes : Mettez en place des mécanismes de surveillance des activités réseau et des systèmes pour détecter les comportements suspects et les tentatives d’ingénierie sociale. Utilisez des outils de détection d’anomalies pour repérer les activités inhabituelles.
- Mises à jour régulières et patchs de sécurité : Assurez-vous que tous les logiciels, systèmes d’exploitation et appareils sont régulièrement mis à jour avec les derniers correctifs de sécurité pour réduire les vulnérabilités exploitées par les attaquants.
- Politique stricte de gestion des mots de passe : Mettez en place une politique de gestion des mots de passe forte, exigeant des mots de passe complexes, régulièrement modifiés et stockés de manière sécurisée.
- Communication interne : Favorisez une culture de communication ouverte et encouragez les employés à signaler immédiatement toute activité suspecte.
L’email est le principal vecteur d’une cyberattaque
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